Plus qu’une passion, un besoin

“Une trame, des litres d’encre”, voilà comment Resco (de son vrai nom Océane Marescotti) définirait son travail. Ses premiers contacts avec l’art se sont faits de manière thérapeutique lorsqu’elle traversait des périodes un peu difficiles, à l’adolescence notamment. Puis, vers 18 ans elle rejoint des ateliers de peinture et rencontre sa professeure qui va beaucoup l’encourager à s’exprimer par le biais de la peinture. Resco fait par la suite des études de design graphique qui l’ont initiée au domaine artistique et obtient un diplôme de concepteur en communication visuelle.

Il y a de ça 3 ans, Océane décide de quitter son métier de designer graphique et de se consacrer entièrement à l’art pour en faire son travail à plein temps. Elle rejoint en premier lieu les ateliers Remyco à Roubaix qui sont finalement relocalisés à l’Alternateur derrière la mairie de Roubaix. Malgré les complications qu’a engendré le covid, Resco réussit à participer à divers événements et à se créer son propre réseau.

L’intuition au cœur de sa peinture

Océane peint des motifs répétés sur tout type de support (la rue, les skateboards, le bois, les toiles etc.) Son travail se rapproche de ce qu’on appelle l’écriture automatique (mode d'écriture dans lequel n'interviennent ni la conscience ni la volonté) qui est un procédé intuitif, traduisant en quelque sorte un ressenti. Mais elle développe aussi une seconde approche plus “intime” et plus “lâchée” qui rejoint sa première approche consistant à peindre des motifs de manière répétée. Dans les deux cas, elle s’intéresse beaucoup au travail de la texture et utilise la plupart du temps de l’encre noire bien que, de plus en plus de notes colorées viennent égayer ses peintures. Parmi ces outils de travail, on retrouve plusieurs médiums tels que les encres de Chine, la peinture acrylique, la sérigraphie mais aussi les bombes.

En termes d’influences, Resco s’inspire de tout ce qui l’entoure que ce soit des énergies, une ambiance en particulier ou encore un moment. Elle puise aussi son inspiration dans les travaux de Fabienne Verdier, de Bisco Smith ou encore Sowat.

Venant elle-même d’une campagne dans laquelle l’art n’est pas très présent, Océane aimerait sensibiliser les jeunes des milieux ruraux aux arts graphiques et rendre leur accès plus facile en organisant notamment des expositions. Elle a donc pour projet de créer une association promouvant les arts grapĥiques en milieu rural.
Par la suite, Resco souhaiterait trouver des résidences artistiques, mener à bien ses différents projets en cours et aussi développer le travail sur textile et l’architecture d'intérieur. Un beau programme en perspective !

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